RETRANSCRIPTION DES QUESTIONS-RÉPONSES, DE LA SYNTHÈSE, ET DE LA DISCUSSION

PROPOS D'INTRODUCTION À LA DEUXIÈME PARTIE (PROFESSEUR DAVID CAPITANT)

« Pour traiter maintenant plus précisément de la question des modalités de mise en application pratique de la question de la non-discrimination, permettez-moi de vous présenter les intervenants de cette deuxième partie : Madame Gwénaële CALVÈS, tout d'abord, qui a commis des écrits fondateurs sur la question de la discrimination positive, qui nous invitera à un regard outre-atlantique, en parallèle de la discussion franco-japonaise qui a été la nôtre jusqu'ici. Vous aviez commencé, je crois Madame, à partir de la discrimination hommes-femmes, mais dans le cadre d'un rapport récent vous vous êtes également intéressée à la discrimination des populations d'origine étrangère, notamment dans le cadre de la fonction publique ; Madame MOSSUZ-LAVAU, ensuite, qui développera les thèses auxquelles elle s'intéresse depuis longtemps dans le cadre de ses recherches au CEVIPOF - une des institutions françaises les plus renommée en ce qui concerne l'étude de la vie politique française - et traiter de la question, très importante en France, de la représentation des femmes et des hommes dans les fonctions politiques.

Nous nous tournerons, dans un deuxième temps, vers nos collègues japonais, qui aborderons le thème du droit du travail. Comme l'on sait, les conditions sociales d'exercice des libertés permettent aux libertés qui sans cela seraient uniquement formelles, de prendre corps. C'est donc à travers l'examen de ces points particuliers que vous nous donnerez un éclairage sur la situation japonaise. »