REMERCIEMENTS

Monsieur Toshiya UEKI
Doyen de la Faculté de droit de l'Université de Tohoku

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Professeurs, chers Collègues et Amis, très cher Public,

Au nom de la Faculté de droit de l'Université de Tohoku, permettez-moi d'ouvrir cette conférence par de très sincères remerciements. Je souhaiterais, pour commencer, exprimer toute ma reconnaissance à la prestigieuse Société de Législation Comparée, qui nous a fait l'honneur de co-organiser cette conférence. Initier ne suffit pas toujours et, concernant l'évènement qui nous rassemble aujourd'hui, rien n'aurait été possible sans l'accueil que les membres de la Société de Législation Comparée, en particulier le Président de son Conseil de direction, Monsieur Jean-Louis DEWOST, et son Secrétaire général, Monsieur le Professeur David CAPITANT, ont bien voulu réserver au projet du Gender Law and Policy Center de l'Université de Tohoku.

Je souhaiterais également remercier très vivement la Cour administrative d'appel de Paris, pour son extrême générosité, et en particulier son président, Monsieur Pierre-François RACINE, qui a bien voulu offrir à cette conférence le cadre somptueux de l'Hôtel de Beauvais. Qu'une conférence - dont le thème interroge en définitive nos droits respectifs dans leur modernité - puisse se dérouler dans un cadre historique comme celui-ci, n'est-il pas, après tout, très français?

Qu'il me soit permis aussi de faire part de toute ma gratitude à Mesdames les conférencières de la partie française : Madame Janine MOSSUZ-LAVAU, qui connaît bien notre Université de Tohoku, et que nous avons le très grand plaisir de retrouver à cette tribune, autour de la question de la parité ; Madame le Professeur Danièle LOCHAK, dont les écrits sont très lus des universitaires japonais francophones, et que, pour notre part, nous attendions d'écouter sur le sujet de la « discrimination positive » ; Madame le Professeur Gwénaële CALVÈS, dont les travaux sur cette même question sont incontournables, et sans laquelle nous n'aurions pu, tout bonnement, imaginer organiser une conférence sur ce thème.

Mes très chaleureux remerciements vont aussi à Mesdames et Messieurs les conférenciers de la partie japonaise. En premier lieu, et tout particulièrement, à Madame Miyoko TSUJIMURA, Professeure de droit constitutionnel de notre Faculté, et Directrice du Gender Law and Policy Center, seul centre de recherche sur le genre intégré à une faculté de droit au Japon. La volonté sans cesse renouvelée de Madame le Professeur TSUJIMURA de développer des liens privilégiés avec la communauté scientifique francophone, sa connaissance diversifiée de la culture juridique française, ont permis - du côté japonais - de mener à bonne fin le projet de cette première conférence à l'étranger du Gender Law and Policy Center. Nul doute que le Gender Law and Policy Center, qui a pour objet le développement d'un nouveau champ d'étude sur les rapports sociaux entre les sexes, constitue un atout supplémentaire autant que décisif pour notre Université de Tohoku, déjà réputée pour son ouverture sur l'Europe et une des premières à avoir historiquement permis aux femmes l'accès aux études de l'enseignement supérieur.

Mes remerciements vont enfin à Monsieur le Professeur Hajime YAMAMOTO, qui enseigne le droit constitutionnel à l'Université de Tohoku, à Madame Sayaka DAKE, spécialiste de droit social, et à Monsieur Yûichiro MIZUMACHI, ancien professeur de notre Faculté, et qui appartient maintenant à l'Université de Tokyo. Avant de leur laisser - de bonne grâce - la parole, comment ne pourrais-je pas les remercier d'avoir bien voulu adopter la redoutable langue française pour éprouver, certes, pour partager, surtout, leurs connaissances et points de vue sur la question de la « discrimination positive »?

En nous donnant l'occasion - une fois n'est pas coutume - de confronter expériences et approches, puisse la conférence d'aujourd'hui permettre au public français de mieux appréhender le développement du droit au Japon et, au public japonais, de mieux saisir la complexité d'un droit français en pleine évolution.