REMERCIEMENTS

Monsieur David CAPITANT
Professeur à l'Université de Paris I, Secrétaire général de la Société de Législation Comparée

Monsieur le Doyen, Mesdames et Messieurs,

C'est un honneur pour moi que de vous accueillir dans le cadre de cette manifestation organisée à l'initiative et grâce au grand engagement du Gender Law and Policy Center de l'Université de Tohoku, à Sendai, au Japon, et co-organisée par la Société de Législation Comparée.

Monsieur le Doyen, j'ai eu l'occasion, lors d'un voyage récent au Japon, de découvrir votre grande université, qui compte parmi les universités du Japon que l'on appelle ex-impériales pour mieux en souligner le prestige, et dont nous retrouvons aujourd'hui en ces lieux une délégation importante. Université de Tohoku, d'ailleurs récemment très présente à Paris, notamment à travers le Gender Law and Policy Center, que dirige Madame le Professeur Miyoko TSUJIMURA, et dont une 'succursale' - pourrait-on dire - a été ouverte dans le quinzième arrondissement, donnant ainsi l'occasion à de nombreux chercheurs japonais d'effectuer des séjours d'étude sur le thème du droit et des politiques du genre.

Merci encore pour nous avoir rejoints jusque dans notre capitale, et d'avoir accompagné une délégation japonaise dont les membres, nombreux, nous donneront l'occasion d'approfondir le thème d'une journée qui s'annonce riche.

Ces mots iront ensuite à Madame le Professeur TSUJIMURA qui, à plusieurs titres, est à l'origine du thème dont nous traitons aujourd'hui. D'abord parce que la biographie de Madame TSUJIMURA devait aiguiser une sensibilité particulière à l'égard de ces questions. Première femme à avoir été nommée professeure de droit public dans une université d'État, Madame, je sais aussi que vous nourrissez à l'endroit de notre pays un attachement de longue date : vous y avez en effet effectué de nombreux séjours et vous êtes intéressée à la Constitution de 1793, ainsi qu'à la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne - bien avant que bon nombre de nos compatriotes ne se mettent eux-mêmes à en exhumer le texte et à faire enfin sortir de l'oubli Olympe de Gouges. Ce n'est donc pas du tout un hasard de vous retrouver à la tête du premier centre de recherche sur le droit et les politiques du genre au sein de la Faculté de droit d'une université publique. Et nous ne saurions, non plus, nous étonner de vous savoir directement à l'origine de cette manifestation qui nous rassemble aujourd'hui et dont nous vous sommes toutes et tous ici présents, très reconnaissants.