Les principales données statistiques

Les données statistiques présentées ci-dessous concernent, successivement, les domaines administratif, international, politique, judiciaire, professionnel et technique. Seront ensuite présentés les principaux éléments du statut actuel de la femme au Japon : population, éducation, et emploi.

Les données statistiques relatives à la participation des femmes dans différents domaines

La place des femmes dans l'administration

Le pourcentage des femmes haut-fonctionnaires atteignait 1,4% en 2001, la tendance sur le long terme indiquant une légère et progressive hausse. Selon une enquête réalisée en septembre 2003, la proportion des femmes dans les conseils et comités consultatifs au niveau national s'est sensiblement accrue, pour atteindre 26,8%. De plus, 98% des conseils et comités consultatifs comptent des femmes parmi leurs membres. Et 40 d'entre eux, soit une proportion de 39,2%, se composent d'au moins 30% de femmes.

La place des femmes dans les domaines touchant à l'international

Depuis que le gouvernement japonais a nommé la première femme ambassadeur en 1980, 11 femmes ont été nommées ambassadeur extraordinaire ou plénipotentiaire. Quatre d'entre elles sont actuellement en fonction, en Italie, au Ghana, en Norvège, et dans le cadre de la Mission de désarmement. Les femmes, au 15 décembre 2003, représentaient environ 3,3% de tous les membres d'ambassade japonais.

À la fin de juin 2002, on comptait 57,7% de femmes dans le personnel japonais du Secrétariat des Nations Unies.

Le nombre de femmes parmi le personnel des grandes organisations internationales, y compris les Nations Unies, s'est également sensiblement accru, passant de 180 en 1994, à 362 en 2003. En janvier 2004, les femmes japonaises aux plus hauts postes comptaient dans leurs rangs une femme au poste de Secrétaire exécutif de la Commission Économique et Sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), une femme au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel (ONUDI), et une femme au poste de secrétaire exécutif du Secrétariat de la Convention de Bâle.

La participation des femmes en politique

Hormis une brève période au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le pourcentage des femmes membres de la Chambre des Représentants oscillait entre 1 et 2%. Il faudra attendre les trente-huitième élections générales, en 1986, pour que ce pourcentage augmente progressivement, atteignant 7,1% en novembre 2003.

En ce qui concerne la Chambre des Conseillers, la présence des femmes enregistre une légère augmentation, passant de 4% lors des premières élections ordinaires en 1947, à 15,4% en juillet 2001.

Le nombre de femmes représentantes dans les assemblées locales est, en comparaison, relativement élevé, atteignant, à la fin du mois de décembre 2002, 20,2% dans les assemblées spéciales de quartier (Tokyo), et 14,9% dans les villes désignées par le gouvernement.

La présence des femmes dans l'ordre juridictionnel

Le pourcentage des femmes juges, procureurs, et juristes a progressivement augmenté avec, en 2003, respectivement 12,6% de femmes juges (on en comptait 10,2% en 1998), 8,4% de procureurs (contre 5,2% en 1998), et 11,7% de juristes praticiens (7,9% en 1998).

La place des femmes dans différents champs professionnels et techniques

Les femmes employées aux postes de direction dans l'entreprise, chercheures dans les matières scientifiques, ou exerçant une profession médicale, sont encore très peu nombreuses au Japon, même si leur nombre global a très légèrement augmenté ces dernières années.

Ainsi compte-t-on 9,7% de femmes occupant des postes de direction d'entreprise (elles étaient 8,9% en 1995), 14,5% de femmes chercheures dans les matières scientifiques (12,9% en 1995), et 15,6% de femmes dans le corps médical (14,2% en 1995).