Séminaires et rencontres thématiquesModule A : Genre et participation politiqueSéminaire du 18 novembre 2003 [1] « L'égalité des femmes et des hommes en droit français », Module B : Emploi et bien-être socialSéminaire du 18 novembre 2003 Module C : Genre et droit de la familleSéminaire du 11 décembre 2003 [2] Module F : Genre, sciences de l'éducation et politiques éducativesSéminaire du 30 octobre 2003 Regroupement des modules A, B, C, D et ESymposium du 15 décembre 2003 [3] Cérémonie d'ouverture (1er décembre 2003) [1] Séminaire organisé par le Professeur Hajime YAMAMOTO, de la Faculté de droit de l'Université de Tohoku (Sendai). Dans sa présentation, le Professeur Olivier JOUANJAN, après avoir rappelé les fondements juridiques de l'égalité entre les sexes en France, s'est attaché aux problèmes que soulève la problématique hommes-femmes en droit français, plus exactement du point de vue du droit constitutionnel. Le Professeur JOUANJAN a pris soin à cet égard de souligner le distinguo entre le principe individualiste qui est au fondement de la tradition républicaine française d'égalité d'une part, et le principe «collectiviste» de non-discrimination d'autre-part. Sur la question d'une éventuelle redéfinition du principe d'égalité en droit français, le Professeur JOUANJAN a souligné le caractère significatif de la possibilité pour les mesures d'action positive de se frayer un chemin en droit français, et - bien davantage - de l'introduction de cette modalité radicale de promotion des femmes dans la vie politique que constitue le principe de parité. Commentant l'intervention du Professeur JOUANJAN, le Professeur NUKATSUKA a soulevé la question de l'articulation des principes d'égalité, de parité et de souveraineté des peuples. [2] Séminaire organisé par le Professeur Noriko MIZUNO, de la Faculté de droit de l'Université de Tohoku. [3] Parmi les points soulevés en juillet 2003 par le Comité des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, à l'occasion de ses commentaires sur le rapport soumis par le Japon, soulignons : la représentation des femmes en politique, dans les procédures de prise de décision, et dans l'élaboration des mesures positives ; la possibilité d'une révision du Code civil japonais (différences s'agissant de l'age minimum du mariage, de la situation des enfants légitimes et illégitimes en matière de succession, de la durée légale prévue pour le remariage) ; la mise en oeuvre de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'encontre des femmes ; le refus de l'éducation commune dans les écoles publiques ; la violence exercée contre les femmes et les moyens de recours qui leur sont offerts en de telles occurrences ; l'emploi et la sécurité sociale (la pension du conjoint survivant, le système dit de troisième classe prévu par le National Pension Act, les discriminations exercées à l'encontre des femmes lors de l'embauche, la protection des garanties maternelles dans le cadre du Labor Standards Law, le système " à travail égal, rémunérations égales "). Madame ACHMAD rappela la signification des " mesures temporaires spéciales " prévues à l'article 4 de la Convention, la relation entre le droit de la famille et la Convention relative aux droits de l'enfant, l'importance du droit et du système judiciaire, ainsi que le besoin de procéder à une évaluation de la situation de l'emploi, de la sécurité sociale et du système fiscal comme d'un tout afin d'éliminer les discriminations pesant de fait sur les femmes. |